TRIBUNE LIBRE: Lettre Ouverte A Ceux Qui Disent

Intrigué tout autant qu'inquiet, je suis allé bien plus loin que les simples informations virtuelles qui me parvenaient par le biais de vos abonnements, engagements, amitiés et plus si affinités. Sans plus d'efforts et pour mon réconfort, je me suis invité dans le long cortège des diatribes et multiples articles de hurlement à la mort.

D'organes de presse en dépêches du sud-ouest, de compte rendus de conseil averti en vaut deux, en mise en images de sommités défaites, l'affaire me semble bien peu en fête. Du constat de débordement d'affects en 2011, à la certification ISO 2012 d'un label de nuit, la tête me paraît bien défaite. Je profite de cet espace pour préciser, aux éventuels candidats à la certification, que la fête de la musique c'est le jeudi 21 juin, et pas le 23 comme il semble l'envisager au motif que le samedi ce serait mieux. C'est un peu comme vouloir faire le lundi de Pentecôte un dimanche, déjà que le dimanche c'est pas gagné !

Résumé des fêtes de début d'estives : Las, ce cancre là dans cet antre là ne pouvait plus durer, il fallait l'arrêter, l'empêcher de déborder. Le saborder pour ne plus devoir le sécuriser encore, ni le privatiser davantage. L'opportunité financière s'est inscrite, de façon fallacieuse, au rang du liberticide au motif insidieux du renoncement à canaliser tous ces joyeux facétieux capables de vandalisme auprès d'autochtones victimes d'abus scandaleux.

Pentecôte n'est plus à Vic. Pour un temps, son vol est suspendu, son envol mis sous scellés. Mis en quarantaine après Pâques, fallait-il croire la chose dieu possible ! Mais pour autant, Pentecôte renaîtra-t-il, ou à tout le moins, devrait-il renaître ? Tel qu'il était, non. Tel qu'il devrait être, pas davantage. Mais alors ?

Le programme est au changement, ...maintenant, ...vraiment ; d'avril à mai, changement de direction au programme. Cap au 360, ou au 180, tout dépend d’où on vient et vers où faut-il aller. Peu importe le chemin, c’est la cible qui prime - pourvu qu’elle ne rime pas à rien. La demande est aux idées nouvelles, aux idéaux nouveaux, à grand ramdam, pour ne pas l'avoir dans l'Osse. Au grand dam du chef de dame de nage d'une embarcation qui prend tant l'eau de vie de Vic, cela fuse, certes, mais ne décolle pas. En tout cas, ne défrise pas, décoiffe si peu, n'invente pas ou peu, ne crée pas ou plus, s'affirme peu ou prou, ne s'affiche guère davantage.

Ne nous leurrons pas, seuls quelques irréductibles encuirassés comme des tatous de Potemkine, sont encore fermement décidés à entamer une guerre de tranchées dans les artères de la cité devenue interdite. Défendre bec et ongles pour ne pas dépendre. Reprendre pour ne pas avoir à se plaindre. Mais attention, vouloir pour faire croire en son pouvoir, refaire sans défaire pour se satisfaire ne s'y suffiront pas, en tout cas ne m'y retrouveront pas.

Quelques idées, éditées sans malignité, sous ma dictée comme pivot à ma réflexion et qui plus est, parfois illustrées:

•Écouter la vox populi qui s'engage à plus de civisme, la méfiance n'est plus de mise, le contrôle en remise.

•Interdire aux cons. Vaste programme quand même

•Faire peu confiance à la démarche forcée du marché. Pour Vic Boissons, Vic Kanar gras,Vic Oie, Vic King & Cie, les intérêts c'est capital.

• Reporter les corridas jusqu'aux fêtes de la Saint Mathieu, en tête d'affiche le cartel de Medelin, hallucinant.

• Port du déguisement ORIGINAL obligatoire. Un tonneau de goudron et des plumes mis à la disposition des plus récalcitrants. Entrée libre et gratuite pour se payer une bonne tranche de rire, sortie payante pour ne plus être libre de ses mouvements.

• Provoquer une rave party Pitchouli-Paquito, blanc-rouge, sur Facebook à Eauze (cf point 2 supra). Thème : Tu t'es vu quand tu abuses !

• Transformer la maison bleue en salon de coiffure pour filles, et garage à voitures, juste retour des choses, mais simplement en façade - cf projet en illustration. Conserver l'intérieur pour les fanfares qui débouleraient avec Matahari. Celles qui auraient pu bénéficier auparavant, tels des chinois, de pistons auprès de la mairie seraient reconduites à la frontière avec Lannepax pour animer le concours de pétanque,...bien évidemment après avoir été tondues. Celles qui ont un cirque ou des flingues seront quand même auditionnées pour se justifier ou s'amender de leurs immondes compromissions évangéliques.

Avant toute chose, égale par ailleurs, il me semble urgent d'inviter la Faculté des Sciences à lever le voile sur cet épineuse problématique pataphysique, ni la mienne d'ailleurs : Quid, de la rue ou des arènes, pour être à l'origine de la notoriété d'une fête de Pentecôte ? Faire de même auprès de l'épiscopat. Pas de réponse Pilate tolérée.

À vous tous, humanistes en Fezensac, il en va de l'exigence d'un esprit sain pour mener à bien cette cause qui toujours m'intéresse.

À bon lecteur, bonne lecture, je vous salue.

Jean Trenque 

Comments

[Brou]

Point de violence mais toujours un peu d'impulsivité sanguine pour peindre dans le spectre du rouge quelque coups de gueules sous la gasconne bannière des insoumis. Je tiens tout de même à mots pausé en faux quant à votre émétique métaphore régurgitative relative à mes hyperboliques para-péri-papéti-phrases. Quant à nos différents, s'ils en est, je subodore qu'ils sont ténus et solvable dans la prose non haïe que vous semblez âpre et sciée...

L'instinct dénué de tout défaitisme et de toute fatalité qui sied en mon humble personne, m'incite à espérer en l'optimisme de la confluence de nos flots prolixes en mots écumants les éclaboussantes naissances d'idées constructives, qui pourraient amener un jour à se déverser dans un fleuve de pensées nourrit d'une multitudes de ruts et rivières pour enfin se jeter à âmes perdues, dans le delta de l'entente commune s'ouvrant sur l'océan de la concorde festives pour le bien de nous tous les fêtards universels.



Brou (alias Bruno Lavigne...)

Re-gantons nous en raie se tend et les gants!

[Jt20h]

Queue de violence !

Les Arts Hachés en renieraient-ils pour autant leur racines ?

Sans le savoir, ni même le vouloir, j'aurais donc mis le doigt là où celà ferait mal. À savoir la critique, l'objection votre honneur ?

Loin de moi tous rejets intempestifs de la nouveauté, l'inventivité, le risque, la jeunesse que je n'ai plus loin s'en faut, la fougue ou l'impétuosité, en tous cas la révolte que par bonheur je pense avoir encore à cultiver. Simplement le plaisir de partager toujours, faire sourire parfois sinon rire.

Je laisse volontiers à ceux qui travaillent malheureusement le dimanche le soin de répondre à votre argumentaire et maintiens mon propos, je serai pour ma part bien sur Seine le soir du 21 et en scéne le lendemain auprès d'un employeur pointilleux.



Mais je ne puis vous laisser ainsi vomir vos paraphrases. Vous m'avez jeté votre gant et je vous défie et vous convie, mais en chanson comme vous me l'avez si malicieusement suggéré.



Ami Lavigne, ami Lavigne prend donc ton verbe,

Et surtout ne le déverse pas.

Porte le à l'azimut,

les mots permutent,

les sens transmutent,

les neurones commutent..

Il est des nô-ôtres, il a dit son verbe comme les OÔ-autres

Il apostrophe, ça se voit rien qu'à ses strophes !



Jean Trenque

[Brou]

Réponse de ceux qui vivent à ceux qui invectivent et s’aiguisent les incisives en infusant, tout en fusant sans brillant ni pétillant tel de fades pétards mouillés sans allant, le venin insidieux exsudé de la dorsale épine en déprime d’une vive insidieusement ensablée dans son confort retiré de la vie de citée, emmitouflé de ses lourds édredons d’aprioris et de clichés de spectateurs dans l’expectative somnolente d’un futur heureux qui émanerait d’une entité divine qui détenait la recette surnaturelle de la réussite des fêtes passée en la vrombissante cuivrée ville du Fezensac.

La critique est facile mais l'art est difficile.

Monsieur Trenque et re-trinque à la santé de ceux qui s’impliquent matériellement, corps et esprit, en des projets concrets, fédérateurs, désintéressés de préoccupations pécuniaires et de rentabilité financière en ayant pour objectif l’alliance du collectif, des passions et des savoirs faires objectifs sans égocentrisme, sans culte du lider maximo et des photos dans les journaux.

« Un beau soir l'avenir s'appelle le passé. C'est alors qu'on se tourne et qu'on voit sa jeunesse. » L A

De grâce, laissez donc aux jeunes projets, aux jeunes poussent la liberté de croitre et de fructifier les fruits de l’espérance d’une union de personnes, d’énergies et de foisonnement de rencontres métissées et fertiles. Laissez donc s’épanouir les bourgeons d’espoir de liesse collective et de communion festive en des floraisons de croyance en la solidarité et le rassemblement des forces créatrices. Laissez nous croire que le meilleur est à venir et tous ensemble nous créerons l’espace d’expression qui nous est dû en tant que personne existante et vivante en notre terroir, dans notre région, sur notre planète et dans l’univers en tant que citoyen universel jouissant de la liberté de vivre dans la rencontre et le partage de nos richesses communes et complémentaires pour le bonheur du plus commun d’entres nous.

N’est pas Lautréamont qui veut, je laisserais donc toutes tentatives pompeuses de rhétorique en retard de ma cachexique verve exsangue de factices rutilances littéraires.

Nous savons tous que la fête de la musique instaurée par Saint Jack Lang le jour du solstice d’été tombe inexorablement le 21 Juin et que cette date est fatalement décalée une année après l’autre suivant l’astronomique régularité de notre calendrier solaire. En cet an de disgrâce 2012, ce jour béni des dieux animistes et païens nous arrive un jeudi. D’autres auraient dit « fichtre », mais nous on dit, « putain de merde, la teuf de la zique ça tombe un jeudi, ça craint, le lendemain on taffe et on sera à la ramasse pour assurer au job, merde alors, Saint Jack Lang aurait pu prévoir la teuf un samedi… » comme il n’y a pas de pont pour cette événement marquant la totalité de l’hémisphère nord, on est quand même un peu obligé de montrer patte blanche à son employeur le 22 Juin. Et cela, ce n’est pas chose acquise quand on se donne et se dépense sans compter pour une fête de cette envergure, qui comprend une amplitude horaire allant de onze heures à quatre heures du matin. Il n’est pas donné à tous le monde de pouvoir se prélasser nonchalamment un jour non férié, non ?

Ce n’est pas que le samedi soit plus seyant ou plus sexy que le jeudi, mais il est simplement plus judicieux de faire glisser le jour et la nuit de la festivité au samedi avec un lendemain tout en nonchalance et en décontraction de ses organes génitaux respectifs, suivant l’appartenance sexuée…

Il n’est pas dans notre intérêt de chamboulé de façon irrémédiable le calendrier astronomique en décalant le 21 au 23, surtout en ces temps apocalyptiques ou règne une superstitieuse fin du monde, surtout en étant officiellement assujettit à l’ultra super norme en vigueur ISO 26000 en risquant si non-conformité au label une radiation pure et simple de notre espace temps en des délais inférieur à la pico seconde. Mortel !

« es para eso que se ruegan a todas las bocas de tiburones de seguir siendo tranquilas antes de vociferar al diablo » ( à peu près…)

L’association Label de Nuit c’est présentée l’ors d’une réunion publique annoncée par voie de presse et de publipostage à tous les commerçants et les associations vicoises, pour présenter ses projets et affichant en exergue celui de la fête de la musique 2012. Il a été stipulé, que quiconque exprime le désir de présenter un projet ou une simple esquisse de projet et, ou le souhait de participer à une des manifestations de l’association Label de Nuit, il serait entendu et soutenu dans le suivi de son action en tant qu’association ou particulier ayant un projet intéressant pour l’animation de notre territoire.

Bruno Lavigne

Modeste et humble président de l’association Label de Nuit et du Collectif des Arts hachés.

PS : La possibilité d’un duel à l’aube d’une journée étrange et orageuse est envisageable si les astres et les batraciens volants à membranes opaques et stridulantes sont dans l’alignement de l’écliptique de nos planètes telluriques, pour les opposants héréditaires et épidermiques aux rassemblements de plus de quatre individus, comme il sied en toutes dictatures théocratiques…